Musée de la Soie de Côme

Torsion

Laboratoire de physique

Laboratoire de chimie

Sérigraphie

Espace enfants

Finition

Salle vidéo

Salle de magnanerie

Préparation au tissage

Salle d'insectes interactive

Empreinte de main

Tissage manuel

Teinture

Tissage mécanique

Musée de la Soie de Como

MÉTIERS Tissage de soie Lurate Caccivio

Les Piémontais ébranlés

Musée de la Soie de Como

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MÉTIERS Tissage de soie Lurate Caccivio

MÉTIERS Tissage de soie Lurate Caccivio

Les Piémontais ébranlés

Les Piémontais ébranlés

Musée de la Soie de Côme

Langue

Chambres

salle de magnanerie Élevage d'argent pour obtenir le fil, vous devez démêler les cocons. cette opération se déroulait dans les filatures, où le travail était confié presque exclusivement aux femmes et aux jeunes filles parce qu'elles étaient moins payées que les hommes et qu'il fallait des doigts fins et des mains agiles pour faire, si nécessaire, le nœud du tisserand (un "invisible" nœud pour attacher deux extrémités d'un fil en cas de casse avec un nœud dit nœud plat, comme celui utilisé en voile). la filature se compose d'un bassin de filature et de deux bassins de dévidage et d'un caisson arrière dans lequel la soie était enroulée en écheveaux. la première opération fut la recherche du bas de ligne, nécessaire au dénouement du cocon : les cocons étaient plongés dans la bassine de dénouement remplie d'eau chaude qui permettait de ramollir la séricine, puis on faisait tourner une brosse végétale à l'intérieur de la bassine. l'amorce du fil restait coincée entre les poils de la brosse et pouvait ainsi se défaire. nous avons ensuite procédé aux opérations de dévidage : 7 « capuchons » ont été assemblés pour obtenir un fil de soie plus consistant qui a été collecté sur les bobines contenues dans la boîte derrière la machine. environ 500g de soie ont été produits en 8 heures de travail. les opérations de finition servent à donner de l'homogénéité au produit semi-fini avant sa vente et constituent les étapes finales du processus de production.la palmer est une machine utilisée pour repasser le tissu en le faisant glisser à travers un système de rouleaux. les cylindres sont remplis d'eau chaude et, en fonction de la vitesse et de la pression du débit, différents effets peuvent être donnés au tissu. le plissage et le marbrage (moiré) sont des procédés qui peuvent être réalisés pour donner aux soies des effets optiques et de volume particuliers. voir la vidéo

Salle de magnanerie salle d'insectes interactive Élevage d'argent bombyx mori est le nom scientifique du ver à soie. pour grandir, le ver à soie se nourrit exclusivement de feuilles de mûrier. a la fin de sa croissance le ver à soie « va au bois » : il grimpe sur une branche sur laquelle il effectuera sa transformation définitive en s'accrochant à la branche avec ses pattes postérieures. À ce stade, un mince filament commence à émettre d’une glande qui, au contact de l’air, se fige instantanément. le fil est constitué de deux protéines : la fibroïne, le fil lui-même, et la séricine, un collagène qui permet aux fils d'adhérer les uns aux autres. en 2-3 jours le ver à soie produit un fil ininterrompu de 2 km qui constitue le cocon dans lequel il s'enferme progressivement. a l'intérieur du cocon, en 15 jours le ver à soie se transforme en chrysalide et enfin en papillon de nuit qui, au bon moment, sécrète un liquide qui lui permet d'ouvrir un espace entre les filaments du cocon et de s'échapper. l'élevage a eu lieu dans les maisons des plaines et des collines du nord de l'italie dans une pièce de la maison maintenue à température constante et bien aérée. il s'agissait d'une activité de subvention économique réalisée principalement par les femmes et les enfants. les vers à soie nouveau-nés étaient placés sur une litière construite avec des matériaux simples, tels que des roseaux de marais ou des lattes de bois. les cocons de vers à soie étaient ensuite récoltés avant que la chrysalide ne se transforme en papillon de nuit. une partie des cocons a été amenée à « scintiller » (le papillon émergeant du cocon achevant sa transformation rendant le fil de soie inutilisable à des fins de production car brisé en milliers de petits morceaux) pour assurer la continuité de l'espèce, la partie restante était plutôt cuit dans des séchoirs. c'est la seule phase de transformation qui n'est plus réalisée en italie, mais les cocons sont importés de pays comme le vietnam, l'inde et le cambodge. toutes les phases de traitement dites d'ennoblissement ont encore lieu à côme: plus de 70 % de la soie qui arrive en europe passe par ici. guarda il video

Salle d'insectes interactive torsion torsionle vrillage est une phase fondamentale du processus car il donne une plus grande cohésion et résistance au fil et évite la séparation des bavels. de plus, en faisant varier le nombre de torsions ou en tordant davantage de fils déjà torsadés, on peut obtenir des fils plus ou moins doux ou plus brillants. avant le retordage, les écheveaux passent par l'enrouleur : machine utilisée pour transporter le fil de soie des écheveaux obtenu par les opérations de dévidage sur des bobines qui sont ensuite positionnées sur la machine à retorder. À l'origine, la torsion était réalisée à la main, mais au moyen Âge, à lucques, une machine hydraulique capable de déplacer plusieurs fils en même temps fut développée : c'est pour cette raison que la machine à retorder est également connue sous le nom de moulin à soie. selon des sources, bonaventura da barga aurait transplanté l'art de la soie de lucques à bologne. le développement manufacturier de la torsion nécessitant de grandes quantités de fil déjà monté sur des bobines, l'enrouleur était également relié au mouvement d'une roue hydraulique. la machine à retorder exposée au musée est une installation tournée vers l'extérieur, caractérisée par une structure à double ventre, différente du modèle circulaire traditionnel : grâce à la rotation imposée par la force hydraulique, il a été possible de tordre simultanément les 288 bobines réparties sur 3 niveaux appelés passes. une fois le fil obtenu, nous avons procédé à la vaporisation, c'est-à-dire à l'exposition du fil à la chaleur humide qui provoque un léger ramollissement de la séricine et, une fois revenue à l'état sec, maintient collées les bobines générées par la torsion : de cette manière le les rebondissements donnés ont été corrigés. voir la vidéo

Torsion préparation au tissage

Préparation au tissage tissage manuel tissagel'opération de tissage consiste en la création d'un tissage entre fils disposés orthogonalement (vertical = chaîne, horizontal = trame) obtenu grâce à l'utilisation d'un métier à tisser. dans le métier manuel, pour les tissus à tissages simples, les fils de chaîne sont disposés sur une ensouple derrière eux et sont passés à travers les mailles des lisses de manière à ce que pendant la phase de tissage certains fils puissent être relevés et d'autres non afin de créer l'embouchure du soie à l'intérieur de laquelle est passé le fil de trame. l'ouverture de la bouche de soie est commandée par un rabat relié au peigne qui, lors du mouvement de retour suivant le passage du fil de trame, resserre le tissage et forme le tissu qui est ensuite enroulé sur une ensouple finale. dans le 19ème siècle le système jacquard a été introduit qui permet d'obtenir des tissus texturés (appelés tapisseries mécaniques) aux dessins complexes. dans le métier jacquard, le traitement du tissu est contrôlé par un système de cartons perforés qui servent à contrôler, via un code binaire, la remontée des fils de chaîne. la présence du trou sur le carton permet de soulever l'aiguille avec un crochet qui déplace un seul fil de chaîne. les fiches pour la création de la tapisserie mécanique ont été percées selon les indications trouvées sur le papier (dessin préparatoire) et cousues ensemble. avec la révolution industrielle, déjà dans la seconde moitié du xixe siècle, les métiers à tisser deviennent mécaniques et le rôle du tisserand devient fondamental pour les opérations de préparation (mise en place de l'ourdisseur et préparation des roseaux) et pour contrôler le fonctionnement des métiers à tisser. voir la vidéo

Tissage manuel tissage mécanique tissagel'opération de tissage consiste en la création d'un tissage entre fils disposés orthogonalement (vertical = chaîne, horizontal = trame) obtenu grâce à l'utilisation d'un métier à tisser. dans le métier manuel, pour les tissus à tissages simples, les fils de chaîne sont disposés sur une ensouple derrière eux et sont passés à travers les mailles des lisses de manière à ce que pendant la phase de tissage certains fils puissent être relevés et d'autres non afin de créer l'embouchure du soie à l'intérieur de laquelle est passé le fil de trame. l'ouverture de la bouche de soie est commandée par un rabat relié au peigne qui, lors du mouvement de retour suivant le passage du fil de trame, resserre le tissage et forme le tissu qui est ensuite enroulé sur une ensouple finale. dans le 19ème siècle le système jacquard a été introduit qui permet d'obtenir des tissus texturés (appelés tapisseries mécaniques) aux dessins complexes. dans le métier jacquard, le traitement du tissu est contrôlé par un système de cartons perforés qui servent à contrôler, via un code binaire, la remontée des fils de chaîne. la présence du trou sur le carton permet de soulever l'aiguille avec un crochet qui déplace un seul fil de chaîne. les fiches pour la création de la tapisserie mécanique ont été percées selon les indications trouvées sur le papier (dessin préparatoire) et cousues ensemble. avec la révolution industrielle, déjà dans la seconde moitié du xixe siècle, les métiers à tisser deviennent mécaniques et le rôle du tisserand devient fondamental pour les opérations de préparation (mise en place de l'ourdisseur et préparation des roseaux) et pour contrôler le fonctionnement des métiers à tisser. voir la vidéo

Tissage mécanique salle vidéo

Salle vidéo laboratoire de physique laboratoire physique seriplan, dynamomètre, éclateur : pour tester la solidité, la traction et la résistance. chaque fil de soie doit être vérifié : ce n'est qu'ainsi que nous pouvons être sûrs que la soie produite possède des caractéristiques physico-chimiques adaptées et surtout constantes. par exemple, les écheveaux qui devaient être pesés avec une teneur en humidité régulière pour éviter les fraudes étaient stockés dans les grands fours de conditionnement. le burstomètre, quant à lui, testait la résistance du tissu et avait également une histoire incroyable : pendant la seconde guerre mondiale à côme, la soie était utilisée pour fabriquer les parachutes des troupes aéroportées et notre burstomètre était l'instrument qui en certifiait la qualité. voir la vidéo

Laboratoire de physique laboratoire de chimie laboratoire chimique la soie est rarement utilisée dans sa couleur naturelle, elle est donc soumise à l'opération de teinture. a l’origine les tissus étaient teints avec des teintures naturelles, mais il était impossible d’obtenir toujours la même nuance de couleur. c'est ainsi que sont nées les teintures artificielles et déjà à l'époque du développement industriel à côme à la fin du xixe siècle et au début du xxe siècle, cela se faisait presque exclusivement avec des substances chimiques, plus résistantes et plus faciles à utiliser. la préparation de ces procédures a eu lieu dans le laboratoire (cuisine des couleurs - laboratoires chimiques) où les recettes pour obtenir les colorants à base d'aniline ont été créées et les différentes procédures de teinture ont été testées à petite échelle pour en contrôler la qualité. voir la vidéo

Laboratoire de chimie teinture teinture avant la teinture, on effectue l'opération de dégommage qui permet d'éliminer les résidus de séricine pour rendre le fil doux et brillant. la soie est immergée dans des barques remplies d'une solution d'eau chaude et de savon de marseille, à base de soude et d'huile d'olive. après plusieurs bains, le fil est lavé et séché avec des centrifugeuses. teinture de fil pour la teinture au fil, les écheveaux de fil de soie sont suspendus à des tiges de bois qui sont immergées dans le bain de teinture contenu dans une coupelle en cuivre et sont mises en rotation continue (lysation) pour assurer une teinture uniforme du fil. À la fin de cette opération, le contenu de la pyrola était répandu sur le sol et le liquide était déversé dans les cours d'eau adjacents à l'usine de teinture qui se déversaient dans la rivière cosia et le lac de côme. teinture en piÈce pour la teinture en pièce, le tissu était cousu tête-bêche et placé sur une bobine elliptique (non circulaire pour éviter que le tissu ne glisse) et immergé dans la solution d'eau chaude et de colorant chimique contenue dans le bateau de teinture. dans ce cas également, le teinturier faisait constamment tourner la bobine pour que le tissu ait une couleur uniforme. voir la vidéo

Teinture empreinte de main tampographie la manière la plus ancienne d'imprimer sur des tissus est l'impression sur bois dans laquelle sont utilisés des motifs en relief fixés sur des planches de bois, communément appelées planches. pour cette opération, la planche était trempée dans la couleur, posée sur le tissu et pressée avec un marteau (maillet). des impressions multicolores ont été obtenues en décomposant le motif en fonction du nombre de couleurs qu'il contient et une planche a été créée pour chaque couleur. le design a été réalisé grâce à la superposition des motifs de chaque pad. la technique, utilisée jusqu'à la fin du xixème siècle, est en réalité médiévale. impression sur cylindre introduite au xvie siècle, elle exploitait la même technique d'impression que les planches : la forme cylindrique de la matrice permettait, à l'aide de presses verticales, d'obtenir une impression sur tissu avec plus de facilité et de rapidité. c'est une technique encore utilisée aujourd'hui, mais uniquement pour les grands formats. voir la vidéo

Empreinte de main sérigraphie impression d'Écran même dans cette méthode d'impression, le dessin est décomposé en couleurs qui le composent en plusieurs feuilles d'acétate transparent appelées « transparents ». le cadre d'impression est alors créé : le gobelet, un tissu au tissage très dense, est tendu sur un cadre en bois ou en métal, sur lequel est étalée une gélatine photosensible et une feuille de transparent est posée par-dessus la gélatine sur laquelle la main de réserves de couleurs. le tableau est ensuite exposé à la lumière d'une lampe, ce qui fait réagir la gélatine en la durcissant uniquement dans les parties où elle n'est pas protégée par le dessin. À ce stade, la peinture est lavée et la gélatine non durcie se dissout au contact de l'eau, laissant des espaces à travers lesquels passe la couleur. une fois le tableau réalisé, on se déplace vers la table d'impression, on place le tableau sur un chariot qui lui permet de glisser avec des mouvements réguliers, on verse la couleur à l'intérieur du tableau et on étale la couleur à l'aide d'une raclette qui passe à travers le tableau. gobelet et l'impression reste imprimée sur le tissu. comme en tampographie, l’image est créée par superposition de plusieurs peintures. voir la vidéo

Sérigraphie finition finition les opérations de finition servent à donner de l'homogénéité au produit semi-fini avant sa vente et constituent les phases finales du processus de production. la palmer est une machine utilisée pour repasser le tissu en le faisant glisser à travers un système de rouleaux. les cylindres sont remplis d'eau chaude et, en fonction de la vitesse et de la pression du débit, différents effets peuvent être donnés au tissu. le plissage et le marbrage (moiré) sont des procédés qui peuvent être réalisés pour donner aux soies des effets optiques et de volume particuliers. voir la vidéo

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Les Piémontais ébranlés